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Sharareh Salehi

Photo du rédacteur: Tanin MohsenTanin Mohsen

Née à Téhéran et basée à Paris depuis 2010, Sharareh Salehi est peintre, historienne de l’art, conservatrice et écrivaine. Docteur en études orientales à l’Université de Strasbourg, elle a à son actif 3 livres et 34 articles publiés portant sur différents domaines artistiques. Elle a été nominé pour 5 prix dont le premier prix de l’exposition internationale de Chine, Pékin (China Art Expo,1997).


Sharareh Salehi est une peintre d’envergure internationale avec 22 expositions individuelles à Téhéran, Carthage, Paris, Dubaï et Abou Dhabi ainsi que 58 expositions en groupe dans les différents pays du monde incluant l’Iran, la France, la Chine, la Tunisie, le Chypre, l’Arménie, le Venezuela, la Syrie, les Pays-Bas, l’Italie, la Croatie, les Émirats Arabes Unis, l’Allemagne et des États-Unis.


Les œuvres de Sharareh Salehi ont été acquises par de nombreux musées ou fondations culturelles tels que le « British Museum », le Musée d’Art Contemporains de Téhéran ( TMoCA), le Musée Ministériel de la Culture Tunisienne, le « Abu Dhabi Authority for Culture & Heritage, », le « Abu Dhabi Music & Art Foundation », le « Iran Heritage Foundation (IHF) » au Colombia University aux États-Unis. Ses œuvres sont également conservées dans les collections privées en Iran, aux Émirats Arabes Unis, en Espagne, en Allemagne et aux États-Unis.



Sharareh Salehi, l’art à vif


Un soupçon de mélancolie se mêle au regard obscur tandis que l’esquisse d’un sourire illumine un visage de nacre. Sharareh porte en elle en chacun de ses traits, les paradoxes qui se côtoient dans sa peinture sans jamais se heurter, comme autant d’oxymores. Le noir intense frôle délicatement le rouge sang, l’aquarelle la plus diluée soutient les touches d’huile épaisse, juxtaposition de techniques qui viennent illustrer la douce violence des sentiments qu’elle ne peut masquer. Pourtant, la première impression que l’on éprouvait, face à sa peinture, n’était ni mélancolie ni sombre. Mais la diversité de ses œuvres surprend. Sharareh, pendant sa carrière artistique a réalisé plusieurs séries de peinture comme « La poésie de la couleur », « Les racines », « Le jardin persan », « Les Phoenix », « Les impressions spontanées » et « Les Carrées Persans ».


Sharareh Salehi peint avec l’âme. Ainsi on peut ressentir à travers chacune de ses peintures, les émotions qui la nouaient au moment de les peindre.


A ses débuts, Sharareh s’est inspiré de l’art traditionnel perse et de la représentation d’épisodes de la mythologie iranienne, puis peu à peu a affiné ses travaux pour aller à l’essentiel.

Quant au matériel utilisé, il dépend lui aussi des humeurs de Sharareh: ça peut être un pinceau, un morceau de bois, une pièce d’étoffe ou de dentelle ou encore un des quelques 150 tampons représentant des motives stylisés des miniatures persanes qu’elle a mis des années à sculpter elle-même. Les matériaux et autres médiums entremêlent et se combinent au grès des humeurs.


Sharareh reste volontairement imprécise lorsqu’il s’agit de concrètement décrire sa démarche créative, ainsi elle déclare simplement « Je danse avec les couleurs sur la toile. Au sens propre ».


Sharareh n’est pas seulement peintre ; elle est aussi poète, reconnue dans son pays, L’Iran. Elle est l’auteur d’un recueil intitulé « Au toit du ciel » ayant plein du succès . Ses poèmes français de ont été également publiés de nombreuses fois en France et en Belgique. Les thèmes qu’elle aborde traitent de l’amour, de la nature ou de la solitude, thèmes complémentaires par rapport à ses compositions picturales.


Sharareh s’exprime à travers différents langages et formes artistiques et cela semble lui convenir parfaitement. Pourtant il lui arrive de douter : « où est ma place ? » interroge un de ses poèmes. A regarder l’ensemble de son œuvre, nul doute que sa place est dans son art, poème ou peinture.



Où est ma place? une question qui frappe à ma pensée comme un pic à glace Où est ma place? dans les longs labyrinthes gris avec mes bouts de doigts colorés je cherche inutilement Où est ma place? je suis dans un très haut exil qui me parvienne et l’écho de mes pas est la seule voix connu.... Sharareh Salehi

















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